25- Les mondes les uns au-dessus des autres (5/8)
25e5- Le lotus de la limite terminale à l’intérieur de l’estrade :
Un hadith est rapporté par Mouslim de la part d’Abdallah qui a dit : lorsque le messager de Dieu (paix soit sur lui) fut transporté dans son voyage, il finit au lotus de la limite terminale qui se trouve au septième ciel. C’est là où se termine le voyage de tout ce qui remonte de la terre pour être saisi à son niveau. Et c’est là où se termine le voyage de tout ce qui descend d‘en haut pour être saisi à son niveau (les nouvelles âmes par exemple, descendent du dernier monde, puis, elles sont saisies à ce niveau et aussi certaines révélations de Dieu). Dieu a dit (pendant que le lotus se couvrit par ce qui couvre) il dit : il se couvrit d’un lit d'or (récit rapporté par Ahmad et aussi par Ibn Abbas). Et il fut donné au messager de Dieu trois dons : les cinq prières, les derniers versets de la sourate " la vache ", et le pardon des péchés qui font entrer en enfer, à toute personne de sa nation qui n’associe rien à Dieu. L’imam Abou Mohammad Ibn Abi Hatim de la part d’Abou Abdeslam de la part de son père de la part de Ka’b a dit « le lotus de la limite terminale est à la limite du septième ciel qui avoisine le jardin céleste. Il est aux limites de l’espace du monde inférieur et de celui du dernier monde. Sa hauteur est dans le jardin (et dans un récit : sa jambe est dans le jardin), ses racines et ses branches sont en dessous de l’estrade (c’est-à-dire sous la couche supérieure de l’estrade). Ils s’y trouvent des anges dont seul Dieu tout-puissant connaît le nombre. Ils adorent Dieu tout en étant sur ses branches. Sur chaque cheveu de cet arbre se trouve un ange. La place de Gabriel, que la paix soit avec lui, est au milieu. Dieu appelle Gabriel pour qu’il descende chaque nuit du destin avec les anges qui habitent le lotus de la limite terminale … etc. ». Le jardin cité dans ce hadith est sans doute celui qui est cité dans la sourate « l’étoile ». Il est aux limites de l’espace du monde inférieur et de celui du dernier monde qui renferme le paradis de l’éternité et la géhenne.Dans le hadith du voyage nocturne : (le lotus) a été couvert par les anges comme des corbeaux et aussi par la lumière du seigneur. Le messager de Dieu (paix soit sur lui) a dit « j’ai vu un lit d’or qui la couvrait et j’ai vu sur chacune de ses feuilles un ange debout célébrant les louanges de Dieu tout-puissant ». Ibn Najih de la part de Moujahid a dit que ses branches sont faites de perles, de rubis et de péridots (voir le paragraphe 15b). Et dans le récit de Saïd Al-Khoudri : chacune de ses feuilles peut presque couvrir cette nation. Le cavalier peut se déplacer dans l’ombre de ses branches pendant cent ans (récit dit par Mohammad Ibn Isaac). Il est le refuge des anges messagers. Chacun d’eux y a sa propre place. Il fut dit dans le hadith qu’il est au septième ciel. Il est solidement attaché à lui, et sans doute il se situe exactement au milieu. Nous verrons plus tard que les cieux sont en continuelle expansion jusqu’à ce qu’ils se fendent. Chaque ciel se fendra au plus haut niveau de son anneau. C’est pourquoi le lotus s’élève progressivement vers le haut et son tronc s’élargit jusqu’à ce qu’il se fende (voir la fin des cieux au paragraphe 44c). Nous verrons qu’il y a dans chaque ciel un lotus et un jardin qui l’entoure. Ils subiront la même chose. Il est plus probable que ces lotus ne soient en fait qu’un seul lotus dont le tronc traverse les sept cieux, et le lotus de la limite terminale constitue le haut et la fin de ce lotus.
• Le milieu du lotus :
La jambe du lotus de la limite terminale se trouve au milieu du jardin céleste et les deux se trouvent directement sous la lumière des parties périphériques du trône sous l’ouverture de l’estrade. Une grande partie de ses branches se trouve sous la couche supérieure de cette dernière comme a dit Ka’b, c’est-à-dire sous la lumière de sa couche supérieure car le monde inférieur en entier s’y trouve à l’intérieur. Il s’agit des parties des branches suspendues aux extrémités et elles sont parallèles au dos du septième ciel.
Quant au niveau où l’on entend les sons d’écriture des plumes des anges qui écrivent ce que Dieu révèle et ce qu’il fait émerger de la tablette protégée chaque nuit du destin, il se trouve au-dessus du lotus. Au-dessus de tout cela, il n’y a que le dernier monde qui est au-dessus de l’estrade, mais seul Dieu le sait le mieux.
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