38- La liberté de l'être humain et les actions de Dieu
Dieu a créé l'être humain destiné à être jugé et l'a rendu libre dans ses choix. Il est libre de choisir sa foi (tandis que Dieu a créé dans son cœur la capacité à croire. Sinon, il ne croira en rien. Et il lui a ordonné de croire en lui seul). Il est libre dans son comportement (tandis que Dieu lui a inspiré sa débauche et sa piété, puis il lui ordonna de choisir la voie de la piété et de délaisser et d’éviter la voie de la débauche). Il est libre dans ses actions (tandis que Dieu lui a créé tous les moyens de ses travaux comme Dieu a dit (alors que c'est Dieu qui vous a créé, vous et ce que vous faites) (37-96), puis il lui a ordonné de ne faire que le bien). Il est libre dans tout ce que Dieu lui demande de faire, et il l'a rendu responsable de cela et d’en rendre compte le jour de la résurrection. Il est libre dans tout ce que Dieu le félicite pour les bons et nobles comportements, ou le réprimande pour les mauvais comportements. Comment Dieu va-t-il réprimander l'arrogant s'il ne lui a pas donné la liberté d'éviter l'arrogance et la possibilité de la détester et la mépriser ? C'est pourquoi il le tiendra responsable de cela le jour du jugement, car il est libre dans tout ce qu'il doit en rendre compte. Toute liberté humaine en quoi que ce soit fera face au jugement le jour de la résurrection ou au tourment dans ce monde avant l'autre si l'homme ne respecte pas les limites légales de cette liberté que Dieu a imposées (paragraphe 39). Le sens de la liberté ici est que l’homme n’est pas guidé ou façonné malgré lui sans sa volonté, par lui-même ou par autrui dans les actions dont il doit rendre compte. En plus, Dieu a envoyé aux humains la distinction entre le bien et le mal et a ordonné à l’homme de choisir le chemin et les actions qui mènent au paradis et à l’agrément divin et de laisser tout ce qui mène à l'enfer et expose à la colère divine. Il a éclairé le droit chemin qu'il voulait pour ses serviteurs. Il guide les fidèles qui se sont rendus à sa volonté par leur choix et après sa permission. C'est-à-dire qu'il leur a permis de croire en lui et de suivre son chemin parce que les conditions de la foi étaient remplies en eux. La plus grande en est la bonté de l'âme et du cœur et l'abandon à la peur innée de Dieu. Quant aux non-croyants, il les égare et les rend aveugles parce qu'ils sont mauvais, ne croient pas en lui, en ses bienfaits sur eux, et ils ne veulent pas le craindre. Il ne les veut pas parce qu'ils ne le veulent pas. Il les oubliera dans le dernier monde dans les ténèbres de l'enfer comme ils l'ont oublié dans ce monde alors qu'ils vivent et jouissent dans ses bienfaits.
Quant aux moyens de subsistance et les délais de vie, ils sont directement et exclusivement des œuvres de Dieu tout-puissant. En ce qui concerne les calamités, voir les détails au paragraphe 40.
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